Bonjour Julien,
a mon avis (très personnel) il y a deux façon d'aborder la chose :
1. Considérer Moodle comme une plate-forme dédiée à l'enseignement, développée et structurée pour cela, avec une sémantique standard axée sur la relation enseignant-étudiant, et rester sur cette vision standard, en considérant que d'autres outils ou espaces en ligne auraient un modèle, par exemple, d'interation sociale plus pertinent pour cet exercice.
2. Considérer Moodle comme un outil "générique" à gérer des espaces organisés d'interaction, pas nécessairement contraints à la vision "académique institutionnelle" de l'ensignement, mais bien à la construction d'espaces diversisifés, avec des fonctionnements innovants, des mises en situation détournées.
Dans cette deuxième approche Moodle est intéressant car il permet précisément de sculpter ces espaces "à la demande" en suivant le besoin local propre du projet, avec deux bémols :
- Toute conception originale d'un espace d'interaction est précisément originale : elle ne tombe pas de manière évidente dans les "canons" présentationnels et ergonomiques d'espaces de travail populaires (parce que très fréquentés et très standardisés)
- Tout système ouvert constructiviste (Moodle est triplement constructiviste : apprenants, concepteurs de formation et développeurs techniques vivent dans un même modèle) permet de fabriquer son modèle, son projet, mais demande donc un effort de construction, plutôt que de se glisser dans les charantaises d'un "workplace" clef en main.
La première est évidemment plus fermée....