Bonjour à tous,
Je tourne actuellement sous Moodle 3.5.2, mais les questionnements peuvent en réalité s’appliquer à l’ensemble des versions de Moodle.
Suite à des soucis d’espace de stockage, je me suis lancé dans un chantier très intéressant mais titanesque : faire le ménage dans Moodle. « Intéressant » parce qu’il permet, selon la façon de travailler, de mettre les mains dans des aspects plus poussés (notamment la base de données) ; « titanesque » parce que Moodle ne propose pas réellement d’outils pour une telle tâche…
Difficile toutefois d’en vouloir à Moodle : faire le ménage dans Moodle ne consiste pas selon moi à appuyer sur un bouton pour tout supprimer et que tout soit propre. Il résulte d’une analyse propre à chacun et au fonctionnement de son propre système. En clair, dis-moi ce que tu fais dans Moodle, je te dirai comment le nettoyer !
Un exemple concret : depuis que nous avons décidé de pousser l’antiplagiat auprès des enseignants, l’activité Devoir m’a amené à produire une série de requêtes pour voir le nombre de fichiers liés. Non seulement ce chiffre est devenu énorme (80 Go !), mais en plus, le fait de désinscrire un étudiant d’un cours ne supprimant pas les fichiers, je me suis aperçu que 40 Go de devoirs étaient présents, mais inaccessibles ! C’est en partageant ce genre de questionnements, basé sur l’expérience de chacun, que l’on pourrait prendre conscience de l’état des ressources proposées par son propre Moodle et évaluer ce qu’il représente.
Mes questions seraient donc les suivantes : partant des lignes directrices du fonctionnement de votre Moodle, comment faites-vous le ménage ? Le faites-vous seulement ? Dans les utilisateurs ? Dans les fichiers ? Dans les espaces de cours ? Dans les catégories ? Quels outils utilisez-vous pour arriver à cette fin ? Quels sont les éléments que vous surveillez le plus ? Pourquoi ? Avez-vous mis en place des procédures pour suivre et effectuer le ménage ?
L’idée derrière ce message serait de partager un peu les
recettes de chacun pour nettoyer son environnement, afin d’éviter peut-être qu’il
ne prenne une telle dimension qu’on se retrouve un matin au pied du mur. L'idée est d'amener à s'intéresser à ce qui se cache sous
le tapis, et d'éviter, comme ça a été le cas pour moi, d'avoir à demander en
urgence une marge de manœuvre (qu’on ne peut pas forcément acquérir en un
claquement de doigts).
De même, cela peut permettre de dégager certaines "failles" du fonctionnement de Moodle, comme dans mon exemple sur les devoirs, et de pouvoir proposer des améliorations futures.
Patrick Lemaire proposait même d'en faire une table ronde au prochain MoodleMoot 2019 ! Pourquoi pas, tant le débat peut se révéler riche (mais c'est Patrick qui conduit, moi j'ai pas le permis... ).
Bonne journée à tous !