Sophie,
je suis un peu surprise de la précision entre parenthèse dans ta phrase :
"Moodle A créé un utilisateur à chaque fois qu'un étudiant B accède à une activité (ou un cours entier). "
Car si c'est le cours entier qui est publié en accès LTI, et non chaque activité individuelle de ce cours, il n'y a pas création d'un
compte "par activité ".
Donc si tu veux diffuser un cours avec deux devoirs dedans pourquoi ne pas mettre le cours lui même en accès LTI, plutôt que les deux activités ? La raison est elle qu'il y a d'autres éléments qui ne devraient pas être partagés dans ce cours ?
Pour ceux que le sujet interesse, voici un contenu de tuto que j'avais fais pour le partage en accès LTI d'un cours entre deux organisations avec Moodle pour la 3.9 mais les principes restent valables.
Ma formation au LTI : Les concepts
Terminologie générique utilisée :
Moodle A : Le client
Moodle B : le fournisseur du contenu de formation
Accès aux cours Moodle B depuis un Moodle A
La méthode préconisée et présentée est celle du LTI, permettant à une plateforme Moodle B de publier des
clefs d'accès à des cours exposés comme "outils externes" pour un Moodle A.
Moodle dispose en natif du client d'accès (Activité Outil Externe) et dispose du fournisseur LTI à partir de la version 3.1.
Il existe cependant un plugin tiers local qui offre la fonction fournisseur pour les versions 2.7 Notre version de ce plugin a été légèrement modifiée pour permettre une isolation des différentes
cohortes clientes dans un
groupe séparé dans un cours.
Processus de de mise en oeuvre
L’entité Moodle A créé un (ou plusieurs, selon la modularité des inscriptions) cours « relais » localement, dans lesquels on place des activités "Outil externe", préréglés avec les clefs d'accès clientes des
modules de cours distribués par la plate-forme Moodle B
On règle une
intégration qui conserve les bandeaux et pied de page locaux du Moodle A et expose le contenu du cours Moodle B dans une iframe centrale.
Il est donc fortement conseillé de ne pas "brander" (marque) les illustrations en prévision d'une telle éventualité de redistribution.
Du côté du Moodle B, il suffit de préparer les publications (portes d'entrée) en générant les clefs et identifiants clients pour le Moodle A, pour chaque unité de cours.
Les clefs LTI peuvent être limitées en nombre d'accès (une
clef pour un nombre d'étudiants max).
Une clef représente une plate-forme cliente, et est représentée par un
identifiant client et un "secret".
La base du protocole est OAuth de Google et fonctionne de manière similaire.
D'un point de vue du fonctionnement opérationnel
Les étudiants du Moodle B sont inscrits dans leurs cours relais sur Moodle A, et passent par les portes d'accès aux modules du Moodle B
Le contenu reste sur la plateforme de l'éditeur du
module (Moodle B) au lieu d'être transporté (via
sauvegarde par exemple) et redéployé en local sur le Moodle A.
Côté Moodle B, les coordonnées minimales des étudiants sont reçues et permettent à Moodle B de créer des utilisateurs automatiquement, estampillés précisément sur une modalité d'accès par LTI (les identifiants sont générés automatiquement, et ne sont pas utilisables en direct sur la plate-forme Moodle B).
-->Les étudiants effectuent le cours dans un environnement apparent Moodle A mais avec un contenu qui provient du Moodle B.
Suivi des apprentissages et décompte des accès
Les scores et tracking sont enregistrés sur le Moodle B, qui peut faire une comptabilité des accès et usages de son côté ( Mais comme indiqué précédemment la
clé peut fixer un seuil maximum d’usager).
Les scores finaux des modules sont rapatriés comme
note de l'activité "outil externe" si cette option est activé lors de la mise en oeuvre.
Les
enseignants (ou
formateurs auteurs de cours) du Moodle A peuvent accéder au module en conservant un
rôle "d'
enseignant non éditeur" (ou formateur non auteur), et donc avoir accès aux rapports et suivis pédagogiques de détail du cours du Moodle B.
Sous réserve de pouvoir accéder aux outils adéquats, ils pourront exporter les données enseignant si c'est permis.