Article de ce jour dans "Le Parisien"
C'est un participe passé non accordé, un pluriel boycotté, un verbe mal conjugué ou un nom commun massacré. Des fautes vont se glisser, ici ou là, dans des bulletins du premier trimestre remis, ces prochains jours, aux parents d'élèves. Toutes ne seront pas des étourderies.
La baisse du niveau d'orthographe ne concerne pas que les écoliers. Certains enseignants, qui pour beaucoup fréquentaient les bancs de la fac il y a encore quelques années, tombent également dans les pièges de la langue de Molière. « C'est un sujet sensible. Difficile de dire à un collègue : T'as fait une faute », confie un prof de gestion dans un lycée de Seine-Saint-Denis.
A l'instar de toute une génération, ces nouveaux instituteurs, professeurs de maths ou même... de français sont parfois fâchés avec certaines règles. Ils ont grandi avec les textos, mais sans dictée quotidienne, à une époque où l'orthographe ne compte guère dans la notation et où l'enseignement des fondamentaux est en recul. Et ce n'est pas parce qu'ils tiennent une classe aujourd'hui qu'ils sont immunisés contre les erreurs de grammaire.
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Même sur nos forums, certains intervenants font référence à "leurs élèves" ou "leurs étudiants" dans des messages contenant parfois de nombreuses fautes. Ils sont donc enseignants. Peu importe la discipline.
Même si on peut s'en sortir par la pirouette suivante "L'orthographe est la science des ânes", que pensez-vous de ce mal qui s'insinue partout dans nos forums, y compris dans des articles ou même parfois les grands titres de la presse ?
Daniel