Annonces de la communauté

Bonjour à tous

Je partage ce constat, mais nous ne sommes qu'au début.

Les projets de développement de modules de Formation Ouverte et à Distance doivent prendre en considération les impacts organisationnels, statutaires, financiers:

- organisationnels puisque l'enseignant / formateur n'est plus seul maître de sa pédagogie (méthodologie, outils), mais fait le plus souvent partie d'une équipe - projet (je ne parle pas de simples mises en ligne de cours, mais de constructions pédagogiques nouvelles); cela oblige les établissements de formation à repenser leur structure,

- statutaires car (en France), les conventions collectives régissant les emplois, fonctions, conditions de travail et rémunérations n'ont pas à ce jour pris la mesure de l'évolution des métiers de la formation (temps de face à face, temps de préparation, temps de recherche...),

financiers puisque les temps de production sont majorés (ingénierie de formation, développement informatique, infographie...), et que les temps de suivi des apprenants sont à prendre en compte mais difficiles à estimer.

Il faut aussi considérer:

- la nécessité pour les enseignants / formateurs de se former (écriture de scénarii, accompagnement des apprenants, maîtrise informatique)

- les freins au changement (cf. impacts organisationnels).

Effectivement, c'est à moyen terme que nous pourrons mesurer l'évolution de la FOAD, quand les plate-formes se seront enrichies (de modules de formation!)

Philippe Montagne

Bonjour à tous,

Nous sommes tous convaincus de l'avenir des T.I.C.

Leur intégration future dans les organisations  est une évidence.

Leur intérêt ainsi que les possibilités d'adaptation semblent être sans limite : FOAD, validation des acquis de l'expérience, insertion et lien social, optimisation des systèmes de communication et d'infrormations internes et distantes, optimisation des coûts de la communication aux équipes....

Mais cette transition dans les pratiques est difficile à négocier pour diverses raisons :

• résistance des organisations,
• caractère innovant et parfois flou des procédés,
• résistance des équipes,
• l'extrême indépendance des équipes pédagogiques face à leurs établissements scolaires ou de formation,
• le manque de formation des équipes aux TIC,
• une génération d'étudiants et d'élèves "consommateurs" de leur parcours d'apprentissage comme tout autre produit de notre société de communication et de consommation, mais lucides sur leur besoins,
• des élèves et étudiants démontrant une réelle volonté d'être acteurs de leur parcours, en rejet des schémas d'organisation dites traditionnelles, en recherche de nouvelles possibilités et modalités de formation en adéquation avec leur temps qui reclame autonomie accrue et sécurité (développement de l'alternance, formations professionnalisante d'entreprises...)
• des élèves/étudiants de plus en plus éxigeants au niveau de la qualité des modalités proposées et en évaluation permanente de celles-ci,
• une génération en recherche de lien ou d'interface Entrepises/Parcours/Ecoles, quasi inéxistant dans notre système actuel, 
• un manque d'adhésion massif au système traditionnel d'enseignement et de formation depuis longtemps obsolète et en fin de courbe de vie (rapprochez les théories "du cycle de vie" de J.dean et vous vous appercevrez que le système éducatif comme tout produit de nos sociétés connait une phase de déclin depuis longtemps entamée.),
• un décrochage scolaire massif et de plus en plus chronique...

Nous pourrions encore détailler plus en avant le constat.

Le plus important étant d'envisager des solutions.

Les LMS (learning Management System) et plus particulièrement ce que j'appelle le "Multimédia d'information et de communication" semblent réprésenter une piste forte et constructive.

Les initiatives, comme nous le signale, Monsieur Philippe Ramette, sont nombreuses, mais encore trop proches de l'idée et du concept et pas assez de l'application opérationnelle ou expérimentale.

Les modalités d'intégration dans les organisations sont à penser, les articulations à construire et les fonctions à imaginer.... "Rien ne sert de rechercher dans le passé des empreintes pour des solutions d'avenir, quand l'humanité ne touche déjà plus terre..."

Tenter de développer le E-learning avec une démarche traditionnelle est utopique. Etant un concept souvent encore percu comme une utopie, un rêve auquel personne ne semble vouloir croire, même si les indices de son intégration dans nos vies commencent à apparaître.

J'affirme que pour que les MIC trouvent la place qui leurs revient dans les organisations pédagogiques ou sociales, nous devons quitter la vision traditionnelle du développement économique et intégrer une démarche totalement innovante à même de convaincre, de séduire et de faire adhérer organisations et utilisateurs finaux.

Le Marketing et les régles du développement économique doivent à un moment donné entrer en jeu et apporter le filet nécessaire à une démarche totalement inscrite dans l'innovation : des techniques, des organisations et du management, de la communication et des compétences humaines.

Nous devons nous axer sur la rénovation de la vision des organisations qui ont été vaincues par les intéractions avec l'envirronnment économique et social, nous centrer sur l'action en vu d'agir efficacement sur les seul éléments restants certains dans notre environnement en mouvement : les Hommes, les méthodes et les moyens (machines). Trois axes qui nous permettrons de formuler plus efficacement les arguments en faveur des MIC (E-learning, corporate, distant et interrne, liens sociaux...)

Nous devons nous convaincre que ce que nous proposons dépasse l'approche traditionnelle des systèmes de management et que nous apportons une réelle INTERFACE NOUVELLE et PERTINENTE, que cela n'est pas la panacé et que surtout nous devons formuler nos arguments dans un registre Marketing pour dimensionner nos offres et proposer une intégration plus efficace et non cloisonnée.

Nous n'avons pas à convaincre nos interlocuteurs sur l'intérêt de la technologie mais sur l'intérêt de l'intégrer aux organisations existantes et de l'apport de celle-ci  à la vie de ces systèmes. La "systémique" nous apporte une réponse et une vision claire pour cela.

Les LMS, je l'affirme, permettront la réalisation du rêve de tous systémiciens, dont je fais parti, qui veut que "le tout deviendra supérieur à la somme de ces parties."Les intéractions ainsi générées dans les organisations engendreront une réelle création de "valeur ajoutée" au sens noble du terme. L'enjeu étant de mettre l'Homme au centre et de s'appuyer sur les COMPETENCES (difficile à mobiliser et à trouver).

Je conclu, cette vision, dont vous excuserez je l'espère le caractère parfois théorique, mais qui peut être vous éclairera sur la volonté que développe la CAMEFI (Convergence des Applications Multimédia pour l'Enseignement, la Formation et l'Insertion.)

Cordialement.

Christophe Bechellaoui (fondateur CAMEFI)