Bonjour à tous,
je cherche un moyen pour empêcher les étudiants connectés à la plateforme de copier les contenus s'y trouvant. Existe t il un moyen de bloquer les téléchargement de ressources mises à disposition ?
Merci.
Bonjour à tous,
je cherche un moyen pour empêcher les étudiants connectés à la plateforme de copier les contenus s'y trouvant. Existe t il un moyen de bloquer les téléchargement de ressources mises à disposition ?
Merci.
Séverin bonjour,
Je pense que la problématique est plutôt de vouloir gérer en bon père de famille les droits patrimoniaux sur ses contenus (ou des contenus tiers sont on a payé soit même des droits de diffusion).
je ne pense pas que le but est d'empêcher la consultation des ressources produites, mais de contrer la reproduction et distribution incontrôlée de ce que l'on diffuse, avec toutes les questions sur le plan économique que cela engendre.
Cette question est la même dans le milieu de l'édition ou de l'industrie musicale, que dans le milieu éducatif il me semble.
je me demande donc si aujourd'hui il existe un besoin réel dans la communauté moodle de pouvoir diffuser ses contenus au format pdf (ou epub pour les liseuses par exemple) et de trouver une solution technique à terme, et non pas uniquement via les usages (cf l'article de Valéry sur l'atomisation des contenus) .
S'il existe des moyens techniques de contournement, il existe forcément des solutions techniques pas encore pensées/produites imaginées pour empêcher ces contournements qui passent par à mon sens par le tryptique copier/coller/ copie d'écran/conversion de format.
Qu'en pensez vous ? Ce besoin est il avéré aujourd'hui puisque de nombreux fils de discussion remettent encore et encore le sujet sur le tapis ?
Bonjour,
On peut toujours chercher à limiter et freiner la propagation, il est strictement impossible de l'empêcher !
Il reste toujours possible d'effectuer des copies d'écrans, comme il reste toujours possible d'enregistrer une chanson qui passe à la radio !
Certes, la qualité pourra s'en ressentir, et l'usage qui pourra en être fait sera amoindrit, mais il est impossible de protéger complètement des choses, sauf à ne pas les faire/diffuser.
De la même manière, un prof qui fait cours en amphi peut être enregistré, filmé...
Mais j'aurais tendance à dire que si la seule valeur d'une formation est un cours écrit, pour moi ça s'appelle un livre (papier) !
Par contre, si une formation est élaborée autour de Questionnaires, Tests, forums... la matière d'apprentissage est répartie sur plusieurs éléments qui ne sont pas récupérables directement (et n'auraient aucun intérêt sans leur globalité).
Séverin
Pourquoi?
Merci pour vos réponses.
Je cherche à limiter le téléchargement car les enseignants de mon institution émmettent des craintes quant à la duplication de leurs contenus de cours. Ces enseignants on mis plusieurs années à créer leur cours et ont peur de voir leur création récupérée à des fins qu'ils ne maîtrisent pas. De plus, ils craignent que les étudiants se repassent les fichiers de cours réduisant ainsi la notion de progression pédagogique.
C'est une remarque que l'on me fait souvent et que je ne peux ignorer si je souhaite que mes enseignants utilisent ce type de dispositif.
Quelles sont les pistes que je pourrais exploiter afin de compliquer les facilités de téléchargement ?
Merci encore.
Tu touches un problème important des plates-formes d'enseignement très interactives qui se basent sur la consultation des ressources pour évaluer la progression des apprenants.
Mémoire de master sur le thème :
http://www.ethnoinformatique.fr/mod/resource/view.php?id=2225
Le problème d'une copie locale des ressources y est évident, au delà du problème de "popriété intellectuelle du contenu".
Comme le disent mes collègues (éminents), les technologies du Web sont une technologie de distribution de ressources et donc dans le mot distribution, il y a transmission de la ressource de l'émetteur vers celui qui l'utilise.
Il y a deux techniques qui compliquent néanmoins une récupération "massive" :
L'encapsulation : Tout publier dans un format difficilement extractible :
L'atomisation : L'atomisation est un procédé, (ou parfois une tendance, une certaine pratique) qui consiste à éclater le contenu en unités très petites, publiées et diffusées une par une. Exemple vécu : Un de mes cours de Java est publié sous forme de 120 petits articles organisés et rangés dans une structure de cours Moodle, correctement interliés, combinés à un glossaire tout autant atomisé. La reconstitution d'un document à partir de ces 120 fragments est lourde et coûteuse. J'aurais pu fragmenter encore plus. Ceci constitue évidemment un surcoût de production des contenus, car il n'y a pas d'outil qui réalise automatiquement cette fragmentation à partir d'un document global (Word, ou autre éditeur capable d'aggrégation).
Ce problème est dû au fait que ces enseignants (comme la majorité de ceux qui prétendent "faire des cours en ligne") en sont restés au stade du "cours polycopié" déposé sur une plate-forme. De tels cours, "mis au point pendant plusieurs années" consistent probablement en des documents de type PDF déposés sur le site Moodle de leur institution et accessibles à leurs étudiants. Il n'y a guère de différence entre de tels cours et un bon vieux "polycopié" sur support papier remis aux étudiants à l'issue d'un cours en amphi (ou, mieux encore, vendu aux étudiants ou encore publié sous forme de manuel de cours que l'enseignant se contente de lire à haute voix dans son cours magistral). Plus exactement il y a une différence: la plus grande facilité de distribution (comme le souligne Valery) et donc de re-distribution.
Dans cette situation (volontairement caricaturale), il n'est pas surprenant d'entendre dans le discours des enseignants: "peur de récupération", "ne pas maitriser leur création", "diffusion non contrôlée des supports de cours entre étudiants" etc.
Comment réagir face à cette situation? Je vois deux options opposées:
1- Se dire que le dépôt de documents statiques sur une plate-forme n'est qu'une première étape, sans doute inévitable et même nécessaire, pour préparer une évolution vers de véritables cours en ligne.
2- Former les enseignants à l'utilisation, aux usages, à la philosophie des cours en ligne, en mettant immédiatement l'accent sur la multiplicité des outils disponibles pour donner aux cours "traditionnels" une indispensable valeur ajoutée, pour les rendre dynamiques. Parmi ces outils: Glossaire, Forums de discussion, activités de type Test ou Leçon, etc.
Pour moi, le danger de l'option n° 1 c'est que le dépôt des documents statiques soit non pas un point de départ mais le but final, et donc qu'on ne passe jamais à l'étape dynamique suivante. Mais ça se discute.
Je recommande la lecture d'un texte qui explique parfaitement tout ceci et dont je partage entièrement les prémisses, le développement et les conclusions. Colleges Should Tap the Pedagogical Potential of the World-Wide Web by ALISTAIR B. FRASER. (1999).
En conclusion, je prétends que la solution au problème posé par David (et bien d'autres) ne consiste pas à empêcher, restreindre ou compliquer la "récupération" par les étudiants des documents de cours disponibles sur une plateforme en ligne. La solution est de mettre en oeuvre un maximum d'outils de valeur ajoutée de façon que cette seule "récupération" n'ait plus un grand intérêt. Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire, ça demande du temps, de la formation, de la motivation...
Joseph
Mais non, c'est pour encourager les gens à apprendre ou à réviser leur anglais. Bon, je vais voir si je peux résumer-traduire le propos.
Joseph
Hi Glenys,
>Nous ne sommes pas tous comme ceux que David décrit ci-dessus. Heureusement !Of course you aren't!
All the best,
Joseph