Je plussoie pour un usage aussi parcimonieux que possible des signes séparateurs, aussi bien en nombre qu'en variété à l'intérieur d'un mot.
Pour administrateur, une comparaison sur Google donne un rapport des occurrences de trois contre un pour administrateur·trice par rapport à administrateur·rice (quel que soit le séparateur ), même si la 2ème solution était préconisée par la version 2016 du manuel inclusif. Personnellement, la forme "administrateur·trice" me convient mieux aussi.
Pour les formes plurielles, il me paraît logique de faire comme le propose le manuel 2019, c'est-à-dire sans séparateur supplémentaire (cf. plus haut), donc administrateurs·trices, puisqu'il s'agit d'une règle générale du manuel.
Un glossaire de règles me semble une bonne idée. Nous allons peut-être retrouver d'autres cas similaires à "administrateur", que le manuel 2016 a traité "à l'économie" avec un minimum de signes répétés (pp. 11-13). Cela donne par exemple créatif·ive, qui, si on suit le même principe qu'administrateur, donnerait plutôt créatif·tive.
Une autre difficulté m'est aussi apparue : il est très difficile, à partir du fichier de langues, de savoir où une chaîne de caractères est utilisée dans Moodle (sauf quelques rares cas évidents). Nous devrons donc utiliser partout les formes courtes (doublets abrégés et autres), même si les formes complètes sont plus esthétiques.