Risque de contestation épreuve à distance

Risque de contestation épreuve à distance

par Emilie BOUVRAND,
Nombre de réponses : 5

Bonjour à tous,

Nous sommes bien embêtés avec une question d'une enseignante qui souhaite faire passer des épreuves à distance via notre plateforme.

Elle nous demande si on peut légalement faire passer un examen sur la plateforme. N'y a t-il aucun risque de contestation de la validité de l'épreuve ?

Sur la charte de l'examen de notre université, tirée de LégiFrance, la surveillance est obligatoire en cas d'examen.

Auriez-vous des informations et des retours d'expérience ?

Merci pour votre aide et une belle année à tous les moodleurs,


Émilie



Moyenne des évaluations  -
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Re: Risque de contestation épreuve à distance

par Patrick Lemaire,
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Bonjour Émilie,

Nos collègues de l'université de Caen ont testé les examens à distance... Je t'invite à lire cet article : http://www.sup-numerique.gouv.fr/cid100211/premiers-resultats-experimentation-telesurveillance-epreuves.html
Mais c'était pour une certification, et la surveillance a été réalisée par une société américaine (ProctorU), la même que le GIP FUN utilise pour ses certifications. Je n'ai rien trouvé sur la législation qui interdise cette modalité mais personnellement, ça me parait trop incertain et complexe (cf la procédure décrite par FUN). Je ne suis pas convaincu et dans l'article sur l'expérience Caennaise, ils disent bien qu'un étudiant a pu envoyer des SMS pendant l'examen... incertain J'imagine plein de "dérives" possibles si on généralise, surtout pour des examens terminaux. On peut relativiser pour une évaluation continue...

Quoiqu'il en soit, l'étudiant doit être prévenu en amont !

A suivre avec attention...
Patrick

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Re: Risque de contestation épreuve à distance

par Daniel Méthot,
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Bonjour,

Encore un exemple d'inadaptation de notre système éducatif aux techniques nouvelles de formation.

D'ailleurs le e-learning n'est même pas encore connu en France puisqu'on doit se référer au code NAF 8859B "autres enseignements".

Bien entendu on pourrait envisager de modifier les lois, les statuts des Universités, de supprimer les notes et les classements pour mettre en place un système de progression individuelle des compétences... Un système basé plus sur les mise en pratiques des concepts que sur une régurgitation de connaissances théoriques...  Quitter le monde ancien pour entrer vraiment dans le monde nouveau. Se mettre hors la loi...?

Je n'ai pas de solution pratique.

En 2006 juste avant mon départ en retraite j'avais fait un dernier contrôle en ligne où les 75 étudiants étaient installés aléatoirement dans plusieurs salles (nous avions un logiciel de placement et la liste était affichée juste avant l'épreuve sur les portes des salles).

A une heure précise le test (au sens Moodle du terme) s'ouvrait avec le déroulement des questions de façon aléatoire.

Le test ne pouvait se réaliser que sur les adresses IP prévues et pas d'autres.

Mais j'ai du mobiliser quelques collègues et techniciens en fond de salle pour jeter un coup d'oeil sur le bon déroulement.

Il faut dire que compte-tenu du temps accordé et de l'apparition aléatoire des questions personne n'avait le temps de discuter d'une manière ou d'une autre avec des voisins presque inconnus.

Les absents excusés ont eu une séance de rattrapage ... Les non-excusés ont eu zéro bien entendu.

Quand on fait de la formation 100% en ligne, on est bien obligé d'essayer de trouver des solutions puisqu'on ne peut être certain que la personne qui travaille est bien la bonne. Sauf à accéder à sa caméra. (intéressant tiens...)

Daniel

 

 

 

En réponse à Daniel Méthot

Re: Risque de contestation épreuve à distance

par stephane ngov,

Une vrai épreuve à distance à domicile de l'étudiant est une question délicate , il y aura toujours des éléments perturbateurs :


- la connexion internet est t' elle fiable pour la durée de l'examen ?

- la puissance du pc client peut t'elle échanger facilement avec le serveur ?

- virus et spam perturberons t'il les ordinateurs ?

- le risque de matériel informatique qui tombe en passe existe quand même.

- le personne est t'elle vraiment seul à faire le test ou il y a de l'aide d'un tierce partie ? (validation de l'exament injuste).


C'est pour cela que je pense qu'il est difficile de valider des test  à distance, j'ai  passer des examens présentiel j'ai eu

des problèmes technique et matériel des équipement informatique durant l'épreuve(juste pour dire que le papier stylo sera toujours plus fiable que l'informatique) ...



En réponse à stephane ngov

Re: Risque de contestation épreuve à distance

par Daniel Méthot,
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Bonjour Stéphane,

Il semble que les problèmes techniques n'en sont pas pour Émilie (salut Émilie sourire). Compte-tenu de son environnement de travail.

La question est juridique (voir sujet du fil).

Pour contourner le risque, peut-être est-il possible de faire signer un engagement de non contestation ?

En listant les points ne pouvant être contestés ?

Mais tout ceci me paraît délicat.

Ce qui paraît incroyable c'est qu'on envisage une contestation parce qu'on se propose d'utiliser une technique moderne de formation mais qu'on ne se soucie pas du même cas avec des procédés plus... archaïques... (stylo en panne, crampe de la main, tablette d'argile défectueuse, parchemin moisi, papyrus déchiré...)

Les problèmes éventuels de contestation devraient à mon sens être réglés après coup (s'ils se posent...) de manière juste et pragmatique.

Sinon on n'avance pas !!!

Daniel

En réponse à Daniel Méthot

Re: Risque de contestation épreuve à distance

par Joseph Rézeau,
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Daniel "... tablette d'argile défectueuse...".

Sans oublier que pour ramasser les devoirs rédigés sur tablette d'argile dans un amphi d'une centaine d'étudiants il faut au moins une brouette. clin d’œil

Joseph (rangé des brouettes)