Bonjour,
Il y a peu d’années, je me suis émerveillé devant les multiples services, gratuits ou non, disponibles sur le web pour nos besoins pédagogiques. J’en ai exploré beaucoup et j’ai même bâti un cours sur ce sujet.
Puis les révélations des stratégies des grands prédateurs du Web, ou de certaines officines d’Etats, par les lanceurs d’alertes tels que Assange* et consors m’ont incité à réfléchir à la relocalisation de mes données.
Le web sera-t-il le théâtre du même spectacle que nous offre actuellement une agro-chimie mondialisée hyper-productiviste qui spécialise les régions, rend esclaves les agriculteurs sur leurs propres terres, spécule sur les denrées alimentaires et transporte à grand renfort d’énergies fossiles non renouvelables des produits agricoles d’un bout du monde à l’autre ? Merci Monsanto et la bourse de Chicago !
Toutes ces évolutions m’ont fait suivre en partie les conseils des lanceurs d’alertes comme « La Quadrature du Net », et progressivement, je relocalise toutes mes données dans et autour de mes Moodle. "Moodle, encore Moodle, toujours Moodle" aurait dit Joseph...
J’utilise donc des outils permettant d’intégrer des ressources directement dans Moodle plutôt que pointer vers ces ressources en ligne.
Pourtant Moodle s’ouvre vers de nouveaux services en ligne… Faut-il suivre cette tendance ?
Cette diffusion de nos données sur le net n’est pas sans risques.
Car si on peut souhaiter le développement des infrastructures et des outils permettant d’apporter l’internet au plus loin dans des régions les plus reculées du globe, autant peut-on rester circonspect devant ces tentatives de captation de nos données sous prétexte de nouveaux « services » rendus aux pédagogues.
J’ai converti au format livre de Moodle les conseils de « La Quadrature du Net ».
Je vous place un lien vers cette sauvegarde qui fait 4MO.
Située sur MON nuage chez MON hébergeur, dans NOTRE bonne ville de Clermond-Ferrand, en France, ce cher pays de mon enfance... Tralala...
Daniel
* Qu’on devrait remercier et non emprisonner…